‘‘ C’est étrange ce paysage derrière la fenêtre
les arbres qui bougent, les maisons qui passent
et moi qui suis en stand-by
Soleil brûlant, la vie, la mort
réveil troublant plein de remords
la vie qui plane, les gens qui meurent
ça me réveille et ça m’écoeure
La vie revient, refait surface
et le matin on se rendort,
la vie, la mort, les gens d’en face
la nuit, le jour, et puis l’amour
C’est étrange ce paysage derrière la fenêtre
les arbres qui bougent, les maisons qui passent
et moi qui suis en stand-by
Ah mais qu’est-ce que tu fais là
je t’attendais hier, tu es arrivé demain
et qu’est-ce qu’on dira et que diront les voisins
quand tu es reparti si moi je reviens
et que tu reviendras quand tu seras parti
je repartirai et je me fous de c’qui se passera
il adviendra quelque chose mais je ne sais pas quoi
Derrière le masque une fêlure
des envies folles de rupture
le va-et-vient métro-boulot
qui me harcèle sans repos
et je colmate mes blessures
et prends la fuite sans regrets
la tête vide à toute allure
la nuit, le jour, et puis l’amour
Et j’ai repris le train dans le sens inverse
je regarde par la fenêtre le paysage défiler
je me demande si j’ai rêvé
Ah mais qu’est-ce que tu fais là
je t’attendais hier, tu es arrivé demain
et qu’est-ce qu’on dira et que diront les voisins
quand tu es repartis si moi je reviens
et que tu reviendras quand tu seras parti
je repartirai et je me fous de c’qu’il adviendra / de c’qui se passera
il adviendra quelque chose mais je ne sais pas quoi
Je reviens, tu es reparti
quand tu partiras je reviendrai … ‘’